Édito
Faisons un pas de plus sur ce que nous savons de Jésus.
La fête de Pâques nous fait entrer dans une autre dimension du réel. La résurrection du Christ peut paraître irrationnelle pour certains mais pas absurde. Invraisemblable pour d'autres mais pas aberrante. Le Christ est ressuscité selon les écritures et les témoignages des apôtres. Ce qui est important pour nous, c'est de savoir pourquoi nous fêtons Pâques : est-ce un rappel de l'événement sauveur ou un renouvellement de la fidélité à l'Alliance avec le Seigneur ou une loi de l'agir chrétiens ? Dans tous les cas, Pâques nous concerne tous. Elle est la fête des fêtes ; la manifestation de notre libre volonté à la conversion. Selon la tradition de l'Église, nous lisons au cours du temps pascal à la messe, les actes des apôtres ; une description de la naissance et du développement de l'Église. Une lecture pieuse de ce beau livre pendant ce temps de grâce pourra nous aider à résoudre plusieurs problèmes qui se posent à nous et autour de nous au sujet de nos pratiques. Une vie chrétienne authentique nous oblige à conjuguer au présent l'héritage des premières communautés chrétiennes : "Les frères étaient assidus à l'enseignement des apôtres et à la Communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. La crainte de Dieu était dans tous les cœurs à la vue des nombreux prodiges et signes accomplis par les apôtres. Tous les croyants vivaient ensemble, et ils avaient tout en commun ; ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous en fonction des besoins de chacun. Chaque jour, d’un même cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple, ils rompaient le pain dans les maisons, ils prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité de cœur ; ils louaient Dieu et avaient la faveur du peuple tout entier. Chaque jour, le Seigneur leur adjoignait ceux qui allaient être sauvés » (Ac.2,42-47)
Louis Amundala, vicaire