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LE DIALOGUE AU CŒUR DE LA RELATION

QUELQUES OUTILS DE COMMUNICATION

A l’invitation de notre curé, le père Adolphe Idumba Nyangilolo, Marie-Christine et François CHATELLIER, sont venus samedi 30 mars à Cloyes, nous donner quelques outils pour favoriser le dialogue avec notre entourage.

Tous deux sont conseillers conjugaux familiaux à la Maison des Familles du 92 et manifestent une présence d’Eglise différente.

 

 

La communication, c’est aussi le souffle, « Ruah » en hébreu, souffle de Dieu.
L’objectif est d’aider les gens à mettre en place leurs propres solutions pour qu’ils aillent un peu mieux.
L’aide au dialogue est difficile, théorique, il n’y a pas de recette. Elle nécessite un effort pour voir les situations avec un point de vue différent sans donner de conseil.
Parfois c’est la façon même de communiquer qui est source de perturbations.
Les obstacles sont nombreux :
- La peur de décevoir, d’être jugé, du changement, du conflit et cette peur nous conduit à être agressif et sur la défensive et l’échange n’est pas bon,
- Les reproches qui emprisonnent,
- le langage déresponsabilisé (j’y suis pour rien),
- L’attente passive de quelque chose de précis des autres, attente vaine puisque l’autre ne changera pas. Je peux bouger, peut-être ne pas répondre exactement comme je le fais habituellement et les changements arrivent, plus forts.
 
Il est bon d’avoir à l’esprit que l’Autre n’est pas moi, qu’il a son identité propre et que j’ignore ce qu’il pense. La séparation entre nous deux, traiter un seul sujet, aide à sortir de la confusion.
L’homme a besoin de communiquer pour avoir conscience qu’il est lui-même. Les échanges sont plus sur la relation inconsciente à l’autre que sur le sujet et les paroles ont un écho beaucoup plus grand que ce que l’on croit.

 Involontairement, on situe l’autre vis-à-vis de soi et soi vis-à-vis de l’autre. Si je m’accepte comme je suis et que je donne à l’autre la même valeur que moi, c’est une bonne communication.

Simonne VEIL disait : « AIMER, C’EST VOULOIR QUE L’AUTRE VIVE »

Est-ce que je veux vraiment le bien de l’autre, ou est-ce que je veux renforcer ma propre image ?

Pour de bonnes conditions de dialogue, il n’y a pas de possession de l’autre qui est différent, indépendant. Il est nécessaire de distinguer la personne et l’acte, de ne pas employer le « TU » qui tue, l’impératif (donner des ordres) ou les toujours, les jamais… La manière de parler, d’être, de formuler les phrases, influence la communication. L’essentiel, ce n’est pas le contenu, mais la relation qui peut être complémentaire.

L’ancien proverbe « Tourner sept fois sa langue dans sa bouche » est toujours de circonstance, la manière de communiquer est toujours meilleure avec du recul et quand l’émotion est passée.

La communication, c’est aussi l’écoute. L’attitude exprime quelque chose, qu’elle soit intra-verbale ou para-verbale. Il est plus bénéfique d’écouter sans revenir à soi (Hé oui, mais moi…), de laisser les gens parler d’eux, ils en ont besoin et de prendre du recul.

Les outils de communication sont les attitudes d’Elias PORTER  et la communication non violente : DEPA dont l’objectif est de faire part d’un changement que vous souhaitez, en évitant de faire des reproches, d’imposer ce changement. (lire la présentation PDF de la conférence pour plus de détails en fin d'article)

 

LE BONHEUR NE DEPEND PAS QUE DE NOUS, MAIS LA JOIE EST UNE DECISION

 

 

  ALBUM PHOTOS

 

 présentation de Mr & Mme CHATELLIER