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H.C.N.D.L.

L’Hospitalité Chartraine Notre Dame de Lourdes        

(HCNDL)

  

 
 
 
 
 
Pour en parler, ses origines, ses valeurs, il faudrait sans doute quelqu’un dont l’engagement soit un peu plus rôdé que le mien.
Encore aujourd’hui, je me demande comment un jeune (septuagénaire) s’est retrouvé pour la première fois en 2013, en pèlerinage à Lourdes pour accompagner les malades.
Tout de suite de multiples questions : qu’y aura-t-il à faire, est-ce que je serai à la hauteur, un tas de préjugés qui se dissipent au fur et à mesure des rencontres.
On arrive dans un environnement où la plupart des personnes se connaissent, se retrouvent pour ce temps fort qu’est le pèlerinage.
On s’aperçoit très vite que la dame HCNDL qui fêtait ses 80 ans en 2013 reste néanmoins dynamique, une espèce de tornade blanche dans laquelle on se laisse volontiers emporter.
Dans cette famille, où les générations, les origines sont aussi diverses et pourraient poser problème, il semble que l’effet Lourdes prenne toute sa dimension du point de vue humain et spirituel.
Vous me direz qu’affréter 7 cars, déplacer 100 malades, 200 hospitaliers et 40 jeunes (de 15 mois jusqu’aux grands adolescents), manager ce petit monde pendant une petite semaine, relève du petit miracle, normal on est à Lourdes ?....
Moi, je préfère parler de mayonnaise, ça prend quand on y met les bons ingrédients d’une part et quand on acquiert le tour de main de l’autre.
C’est une véritable machine de guerre qui se met en route, où les stratèges ont effectué un travail pharaonique de préparation pour la mise en place des équipes :
- médicales : un médecin et 9 infirmières, cette année ;
- logistiques : en amont et sur place
- répartitions des malades dans les chambres et des bénévoles qui seront à leur service de 6h30 à 22h.
Et mille choses que l’hospitalier lambda, que je suis, ignore. Comme toute machine bien huilée, les grains de sable viennent se mêler à la fête ! C’est sans compter sur la réactivité et la détermination de notre état major qui est condamné à trouver « La » solution adéquate et il en va de même pour chacun.
Sur place, un esprit d’équipe s’instaure naturellement, mettant à profit l’expérience et les compétences de chacun.
Pourtant ce n’est pas toujours simple.
Manipuler, entrer dans l’intimité des malades pour les soins corporels, trouver les mots ou tout simplement prendre le temps d’écouter, avoir l’air d’agir en pro alors que plus hésitant que toi, tu meurs, tout ça avec le sourire, je pense que le miracle est là. Certains vous diront que c’est l’Esprit Saint dans ses œuvres. Moi je demande à voir, car c’est un grand cachotier. Ce qui est certain, c’est que l’on reçoit plus qu’on ne donne.
Et LA récompense suprême est dans les mots et le sourire de nos amis accidentés de la vie, à qui on a fait toutes les misères possibles, qui ne tarissent pas d’éloges sur le dévouement des hospitaliers. Une bonne leçon d’humilité.
Devenir hospitalier, tel que je le ressens personnellement, c’est une consultation gratuite, des maux à oublier : manque de sommeil, fatigue, ampoules, actualité peu réjouissante du JT.
Et puis il y a tous cesmoments de convivialité.
Quand, au cours du goûté dans la prairie, vous avez conseillé à votre chambrée le jus de fruit, alors que Mgr se promène, bouteille de Jurançon sous le bras en vantant ses bienfaits auprès de vos patients…..quand vous avez oublié votre mouchoir pour nettoyer vos lunettes et que Sœur C…. vous propose discrètement le pan de sa combinaison pur coton….
Fierté aussi quand vous rencontrez en première année M... qui a partagé votre chambre en temps que pèlerin diocésain et qui tente l’aventure hospitalière (ils étaient 40 cette année) …
Séquence émotion, quand au cours de la messe d’envoi, certains d’entre nous s’engagent solennellement dans l’association au service de l’autre, ou encore la reconnaissance de la communauté pour ceux qui transmettront le flambeau à de nouveaux responsables. Des faits parmi d’autres qui ponctuent la vie à Lourdes.
Chaque année est une aventure nouvelle qu’il faut vivre chacun à son rythme et découvrir avec les yeux de l’enfant qui sommeille en chacun de nous.
Bonne humeur, respect de l’Autre, partage, solidarité, prière, humilité sans doute bien d’autres ingrédients que chacun conjugue à sa façon ; Alors voulez-vous goûter la mayonnaise ?
                        Merci à Michel CLARYSSE pour son dévouement, sa gentillesse, son humour et de nous faire partager son expérience.

Hospitalité Chartraine Notre-Dame de Lourdes

Maison Diocésaine, la Visitation

22 avenue d'Aligre, CS 40184, 28008 CHARTRES Cedex

02 37 88 23 01 (répondeur)

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Lourdes 2013

« Une porte de la foi » tel était le thème du pèlerinage diocésain du 18 au23 Août. Accompagner les malades, les personnes en difficultés à Lourdes :
Une découverte, une démarche de foi, un engagement ? En tout cas pour moi une première expérience, témoignage :
 
Dimanche 18 à Chateaudun, parking de la piscine nous sommes un groupe d’une dizaine de personnes à attendre l’un des 7 cars affrétés par l’Hospitalité Chartraine Notre Dame de lourdes (HCNDL), une première en 2013, les années précédentes, ce voyage se faisait en train.
 
Nous complétons un car de Chartres spécialement aménagé pour accueillir plusieurs fauteuils, où les banquettes on été espacées pour installer les personnes à mobilité réduite mais valides, un confort pour nous les accompagnants.
 Je prends place à côté de JP qui est à la maison de retraite de Pontgouin, un habitué du pèlerinage dont le visage est illuminé par cette perspective, la conversation s’engage tout naturellement.
La pause déjeuner à Poitiers est l’occasion de notre baptême du feu, le débarquement des personnes nous montre à quel point nous avons des pratiques à apprendre, et le rôle que nous aurons à jouer pour que chacun assure ses gestes quotidiens en toute confiance et sécurité.
Le voyage ponctué de prières nous plonge dans le pèlerinage et nous faisons déjà communauté.
Quand se dessinent les premières petites montagnes, l’atmosphère chargée de bonheur et d’émotion est perceptible.
 
Lourdes, nous débarquons directement à l’Accueil Notre Dame (AND), un vaste immeuble, véritable labyrinthe où il ne faut pas perdre de vue les anciens. Là, l’équipe-matériel est déjà à pied d’œuvre pour diriger les bagages des malades vers les chambres. Nous sommes affectés à la chambre 408 à 6 lits, aile St François.
 
Nous faisons connaissance de nos responsables, de nos collègues et de nos 6 pensionnaires qu’il faut installer, conduire au restaurant et préparer pour le coucher. Après la prière du soir, nous rejoignons nos hébergements, où un buffet froid nous attend avant de prendre possession de nos chambres.
 
 
Lundi 19, ce matin un privilège, nous avons rendez-vous à l’AND, seulement à 6h 55 pour la prière du matin animée par notre aumônier, l’abbé Millet, comme chaque matin, mais demain ce sera 6h 25…
Nous réveillons nos amis, et nous procédons au rituel de la toilette, nous les conduisons à la salle à manger.
Nous découvrons au passage les différents services assurés par l’ HCNDL qui sont déjà à pied d’œuvre :
-    Médical avec plusieurs médecins et infirmières diplômées qui prodiguent les soins journaliers.
-    Restauration à la salle à manger
-    Lingerie – Tisanerie – Permanence – Pharmacie
-    Groupe de gardes de nuits qui portent les stigmates d’une nuit blanche.
Pendant le petit déjeuner, remise en état des lits, ménage de la chambre et nettoyage des toilettes et salles de bain et il est temps de raccompagner nos malades à la chambre où les consignes et les RV sont diffusés pour la journée. Il en sera de même chaque matin.
Pour nous 1ère année, ce sera un peu de formation pour la manipulation des malades, les bons gestes à observer pour les installer sur le chariot tricycle dans le respect des personnes et la prévention des lumbagos.
 
Puis nous sommes conviés tous ensemble à nous rendre à la tente de la Rencontre pour un temps d’action de grâces et de prière, pour l’accueil festif des nouveaux que nous sommes (40) avec la remise officielle de l’insigne du pèlerinage diocésain, la croix blanche, qui se différencie de la croix bleue des hospitaliers engagés après 3 ans au moins dans l’hospitalité, et la remise du dizainier, mini chapelet.
Il est déjà temps de regagner l’AND pour le repas des pensionnaires et pour nous de courir à l’hôtel déjeuner !
Retour à la chambre, pour un temps de présentation de chacun, accompagnants et accompagnés. Cela se fait dans une ambiance bon enfant, avec beaucoup d’humour comme si nous nous étions toujours connus.
Mais déjà le ding-ding-dong, très aérogare, retentit pour nous rappeler le départ pour le temps fort de la journée, la messe solennelle d’ouverture du pèlerinage dans la basilique du Rosaire, présidée par Mgr Michel Pansard. Dans son homélie, le père Jean Marie Lioult nous rappelle à travers le thème du Pèlerinage que Lourdes se présente à nous comme porte de la foi, une porte qui s’ouvre dans notre vie en communion avec Dieu et avec l’Eglise toute entière au service du plus pauvre : et nos portes, à nous, sont elles ouvertes ? Resteront-t-elles ouvertes, nous interroge t-il. Par Marie, porte de la foi, introduisons nous sur ce chemin de charité dans l’amour du prochain, demandons lui cette grâce, conclut le prédicateur.
Cet après midi qui avait débuté sous le signe de la pluie, se conclut sous un ciel clément au bord du Gave par un goûter- rencontre où les pèlerins du diocèse peuvent venir échanger avec les malades et les hospitaliers.
Après être remontés à la chambre, les 1èreannée sont conviés à découvrir le site des sanctuaires, la basilique souterraine St Pie X qui a tant souffert des inondations et ré-ouverte depuis quelques jours seulement après un travail pharaonique de nettoyage. Un passage rapide au musée Ste Bernadette nous retrace sa vie et les 18 apparitions de la Dame à Bernadette. De nombreuses photos, objets et documents de l’époque y sont exposés.
Cette mini permission nous permet d’aller diner et de revenir au plus vite relever nos coachs pour le rituel du coucher et la prière du soir.
 
Mardi 20 est une journée marathon, puisque ce soir nous ressortons avec nos malades pour la procession mariale.
Mais nous n’en sommes pas là. Après nos tâches désormais habituelles du matin, nous descendons pour la messe à la grotte, concélébrée conjointement avec les diocèses de Tulle, Digne, Rennes. C’est toujours un moment de ferveur intense à l’endroit même où la Dame blanche est apparue à la jeune Bernadette venue ici pour ramasser du bois.
 
Dans la fraîcheur du matin, le soleil revenu caresse peu à peu la foule amassée sur le parvis et les bobs et autres ombrellesfont leur apparition.
 
Le diocèse de Chartres y assure l’animation musicale et les chants. On ne sait par quel miracle, l’envoi disperse ces quelques milliers de fidèles dans le calme et la sérénité. A l’issue de la messe, les pèlerins sont conviés à venir visiter les malades à l’AND alors il faut vite remonter à la chambre.
 
Cet après midi, sera placé sous le signe du pardon et du sacrement de pénitence tout d’abord en salle avec un chemin de croix allégé. Entre 2 stations notre évêque Michel qui rend visite dans chaque chambre vient saluer chacun d’entre nous et participe un instant à notre démarche : « soyez pour les malades, des Simon de Cyrène qui aident Jésus à porter sa croix et à se relever pour continuer sa route ».
 
Puis nous descendons vers la Prairie, le nouveau Chemin de Croix où nous pouvons apprécier les expressions des visages des personnages, les plis des vêtements qui expriment tantôt le désarroi, tantôt l’espérance de cette montée au Golgotha. Nous approchons R. non voyant au pied de chaque fresque, nous conduisons sa main aussi haut que possible pour qu’il puisse en apprécier les formes. « Je suis heureux, dit-il, ça me rappelle les images dans l’église d’avant mon accident. »
Nous avons maintenant rendez-vous à la salle de la Forêt pour le sacrement de réconciliation pour les malades.
Nous, 1ère année, sommes conviés à découvrir le site et la démarche du bain aux piscines
Là, encore ce sont des hospitaliers de différents diocèses qui s’engagent bénévolement pour l’accueil aux piscines. « Allez boire à la fontaine et vous y laver » avait dit la Dame à Bernadette qui s’est mise à gratter l’eau boueuse devant des centaines de témoins qui la prennent pour une folle. « C’est pour les pêcheurs » dira-t-elle.
Notre interlocutrice insiste sur le fait que cette eau de source du Rocher de Massabielle n’est pas miraculeuse mais le bain fait partie d’un parcours de foi et de conversion à Lourdes, une étape vers la confession.
Le pèlerin, seulement ceint d’un linge préservant son intimité, après un temps de prières et d’intentions personnelles est plongé avec l’aide d’assistants dans une baignoire de marbre. L’eau est à 12°, revigorant, point n’est nécessaire de se sécher cela se fait instantanément!
Contrairement au passé, cette eau est recyclée en permanence pour des raisons sanitaires et contrôlée régulièrement.
Le temps est venu de regagner l’AND pour le dîner, car nous redescendons sur l’esplanade pour la procession mariale aux flambeaux.
Pendant près de 2 heures, nous défilons derrière nos bannières diocésaines.
La lumière fait partie de l’expérience de Bernadette, la lumière vers laquelle elle a marché, le cierge allumé qu’elle a porté, laissé briller. Lumière qu’elle est devenue dans sa vie, rayonnant du Christ Sauveur.
La procession mariale fait partie du pèlerinage.
En élevant nos cierges aux chants de l’Ave Maria, c’est toute l’esplanade qui s’embrase dans la nuit, illumination pour soi-même et pour les autres.
Nous aurions envie de flâner encore dans la douceur de la nuit, mais l’heure tardive nous ramène à la réalité, il faut coucher nos compagnons et
le réveil sonnera demain matin à 5h30…
 
 
Mercredi 21, Ce matin, nous avons un peu de temps juste avant la messe internationale à la basilique St Pie X.
Nous mettons à profit ce moment pour laisser libre cours à l’échange où chacun se raconte.
Le soleil est déjà haut dans le ciel et nous apprécions la fraîcheur de la basilique souterraine où des 4 coins affluent fauteuils, chariots, pèlerins du monde entier obéissant aux directives des personnes chargées du service d’ordre. Combien sommes-nous, 15 à 20 000 ?, la Basilique peut en contenir 25 000. Comment imaginer que quelques mois auparavant
il y a eu là au centre 5m d’eau boueuse. Tout est nickel, mais les écrans géants ne sont pas remis en service et la sono est un peu enrhumée. La célébration grandiose se déroule en toutes les langues et le latin reste la langue universelle pour la liturgie et les chants.
Puis retour sur l’esplanade pour la photo de famille du diocèse.
L’après midi nous nous retrouvons sur le parvis de la Grotte pour le chapelet, qui est transmis en direct sur Ktô et les ondes de Radio Grand Ciel. Le soleil de plomb nous oblige
à rechercher l’ombre pour les personnes les plus fragiles et les enfants du groupe famille de l’Hospitalité s’affèrent dans les rangs avec l’eau rafraichissante de la source du Rocher.
Avant la procession eucharistique qui nous conduira pour la 2ème fois de la journée à St Pie X pour l’adoration du St Sacrement, nous avons le temps de passer à la Grotte.
Chacun voudrait s’attarder et toucher encore le Rocher, lieu même de la visite de la Dame. L’émotion et la fraîcheur de la cavité qui contraste avec la canicule,
vous donne la chair de poule. Mais il faut avancer, à Lourdes il faut toujours avancer….
 
Jeudi 22, déjà le dernier jour de notre séjour, est annoncé soft.
En effet matinée libre : chacun peut tout à loisir aller en ville faire chauffer la carte bleue dans les innombrables boutiques.
Avec P. hémiplégique, nous décidons de nous rendre aux piscines pour le rituel du bain. P. à un fauteuil électrique et c’est lui qui me conduit en slalomant dans la foule qui s’affère déjà aux portes des piscines.
Juste le temps de décrocher un cierge au passage et le porter à la brûlerie et nous sommes conduits P. et moi devant les files d’attente à la porte des « baignoires ». Les malades et leur accompagnant sont prioritaires et nous ressortons tous deux après une petite heure d’attente, heureux comme allégés. « C’est incroyable, me dit P., c’est la première fois depuis que je viens que je suis baigné entièrement, c’est super, je suis content! »
Au retour il faut jouer des coudes pour se désaltérer aux fontaines et recueillir un peu d’eau de Lourdes.
Nous prenons le temps de repasser par la Basilique du Rosaire, la crypte de l’Immaculée Conception et de nous attarder sur le perron qui surplombe pour contempler la foule nombreuse qui va et vient sur l’esplanade.
Un dernier rafraichissement pris à la terrasse d’un café termine notre escapade.
Après le déjeuner, c’est la messe de clôture, à l’église Ste Bernadette, présidée par Mgr Pansard et animée par la chorale de l’Hospitalité. De nombreuses personnes qui en avaient émis le désir après leur entretien avec l’aumônier, ont reçu le sacrement des malades au cours de cette eucharistie.
A l’issue de cette célébration, sont remises solennellement la Croix Bleue du pèlerinage de Chartres à 4 hospitaliers (res) signe de leur engagement au service dans l’Hospitalité. Est également remise par Mgr,
la médaille du mérite diocésain aux pionniers de l’hospitalité chartraine et aux personnes qui ont eu de grosses responsabilités dans l’association qui a fêté ses 80 ans, séquence émotion….  
Emotion encore, quand l’Abbé Millet aumônier, encore si jeune d’esprit et pétillant de malice, passe la main au jeune abbé Jean Eudes
pour les années à venir.
Et nous nous retrouvons tous dans la prairie, pour un goûter festif agrémenté d’un bien sympathique Jurançon à la température idéale.
Puis c’est le lâcher de centaines de ballons bleus et blancs qui s’élèvent dans le ciel de Lourdes.
Au bonheur de l’instant se mêle un parfum de nostalgie des bonnes choses qui ont une fin ? Peut -être pas…..
 
Demain vendredi 23 embarquement vers les plaines beauceronnes avec plein d’images, de rencontres, de souvenirs.
A Désiré, Roger, Patrice, Michel, Jean-François, Pascal, merci à vous pour votre sourire, votre optimisme,
nous étions venus pour être poussant, c’est vous qui nous avez poussés.
 
   Michel Clarysse

 

lettre du Père Hubert CHENU

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          Les années se suivent avec leurs lots de joies, de peines, de surprises également.  
En cette fin décembre, moments de Noël mais aussi de vœux pour le nouvel an, me revoilà pour vous souhaiter
un Joyeux Noël,  une bonne année,  et vous partager ce que j’ai vécu.
 
 
         Le dessin porté sur cette page n’entre pas dans la catégorie des Noëls traditionnels, mais dans cette évocation
du Bon Samaritain, j’y retrouve le visage de notre Dieu tout-Amour, qui ne se lasse pas de se proposer,
à notre humanité violente et bien malade ; C’est cela Noël, « car Noël, o mon frère, c’est l’Amour » … à vivre chaque jour.
 
 
         C’est de Tahoua que je vous écris cette année.   Suite à l’enlèvement des 7 otages, à Arlit, le 16 septembre dernier,
après avoir été SDF pendant un mois, Mgr Ambroise m’a parachuté dans cette ville de Tahoua.   
          L’Ambassade de France aurait voulu que je quitte Arlit par avion,  le jour même des enlèvements !
je me suis accordé cinq jours pour organiser ce départ (réunion au niveau de la paroisse, au niveau de la caritas,
procurations bancaires, rangements…) et j’ai emprunté les cars qui, en deux jours, m’ont amené à Niamey (1 000 Km). 
De là, je suis allé voir l’Evêque à Maradi (650 Km), puis retour à Niamey, pour enfin aboutir à Tahoua (550 Km).
 
 
         Tahoua se trouve à mi-chemin entre Niamey et Agadez, et même entre Maradi et Agadez.
 
Cette  ville se situe dans la zone dite « orange ». L’Ambassade a dressé une carte du Niger avec une zone « rouge »,
où les Français ont interdiction de se trouver : C’est la partie qui se trouve au Nord d’Abalak (130 Km au nord de Tahoua),
et autour de N’Guigmi près du Tchad, ville que les Ptes Sœurs du P. De Foucauld ont du quitter pour se replier à Diffa.   
La zone verte correspond à Niamey-Say : zone très restreinte.    Dans le reste du territoire, zone « orange », notre présence est tolérée.
 
         Je regrette beaucoup ce départ subit d’Arlit. Je m’y étais bien habitué, ayant tissé des relations dans tous les milieux,
et engagé des activités multiples.   Il y a quelques jours, de passage à Tahoua, Le Colonel Benoît de Rambures,
chargé de la sécurité d’Aréva à Arlit, m’a longuement décrit la situation présente et les projets d’avenir. 
L’armée nigérienne s’installe là-haut en nombre et en qualité.   Les Européens qui viendront travailler aux mines Aréva
seront « parqués » dans des bases fortement sécurisées !   L’axe commercial et touristique Algérie-Niger
qui passe obligatoirement par Arlit (voie unique) devient fortement compromis pour le commerce,
et anéanti pour le tourisme.   C’est très grave pour la région.
 
         A Tahoua, je me trouve avec le P. Justin Séguéré, prêtre depuis dix ans, d’origine Burkinabé.
Il est mon curé, et je l’apprécie bien. C’est la première fois depuis 40 ans que je ne suis ni Directeur de … ou curé !
Le temps de la retraite s’amorce !
 
 
         Tous deux, nous formons bonne équipe. La vie paroissiale prend beaucoup de notre temps,
avec une communauté chrétienne modeste : environ 80 personnes à la messe le dimanche,
pour une ville de 100 0000 habitants ;  ville charnière entre le monde éleveur au Nord (Touaregs et Peulhs)
et le monde rural au Sud (Haoussas) ;  ville qui vit de petits commerces : l’énorme Nigéria n’est qu’à 150 Km au Sud.
 
         A côté de nous, se trouve l’école Mission  (600 enfants) et un centre féminin très actif . Sœur Cécile,
Sr Adèle et Sr Véronique, toutes trois sénégalaises, animent tout ce monde .
 
         La caritas, autre volet de nos activités, travaille sur plusieurs projets : handicapés, alphabétisation,
nutrition, banques céréalières, banques d’intrants pour les jardiniers, voitures à ânes pour ramasser les ordures de la ville … 
Nous rayonnons sur une centaine de Km.
 
         Personnellement, je reste encore en lien avec les étudiants de Niamey et nombre d’anciens étudiants. 
La commission Islamo-Chrétienne continue d’organiser des sessions, cela m’interesse beaucoup,  
et le retour du P. Jean Cros à Niamey va relancer nos équipes de spiritualité De Foucauld.
 
 
        Voilà quelques nouvelles de ce coin du Niger où j’ai déjà passé 36 ans ( la moitié de ma vie),
ayant quitté la France il y a 50 ans (1961) : Je commence à parler comme un ancien combattant !  
mais… merci à Dieu de me permettre de « combattre » encore.
 
 
        A vous, Bon Noël ;  A vous bonne et heureuse année !  Que Dieu mette en vous ce qu’il faut pour qu’il en soit ainsi.   
        Avec toutes me amitiés.                 
                                                                                                          P. Antoine Hubert CHENU
  
 
 Mission Catholique BP 70
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LANGEY

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Ce vendredi 12 Mars, à la salle des fêtes de Langey, nous étions nombreux à écouter Soline PICAULT, membre du C.C.F.D. Terre solidaire, nous narrer avec émotion, la vie qu’elle a partagée avec les Sud Africains et les associations d’aide sur place. Après un temps de prière accompagné par nos jeunes et talentueux musiciens, la soirèe s’est terminée par le partage d’un « bol de riz »

 Merci à tous

 

 

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