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MESSE DE RENTREE DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 2022

Dimanche prochain 18 septembre sera exceptionnel :

Tout d'abord ce sera la messe de rentrée à l'église Saint Georges de Cloyes,
mais également nous remettrons en place les processions des dons que nous avions été obligés de suspendre ces deux dernières années.

A cette occasion l'équipe pastorale paroissiale nous invite à venir préparer cette procession autour de l'Évangile pour lancer cette nouvelle année.
Nous nous retrouverons, petits et grands, avant la messe à partir de 9h45 à la maison paroissiale autour d'un café/thé/chocolat gourmand.
Ce sera l'occasion d'échanges et de partages pour faire Eglise de manière universelle comme nous le demande notre Pape François. Nous pourrons ainsi nous mettre au service de notre communauté de manière festive,
À 11h00 nous serons en communion avec le Christ pour vivre la messe de rentrée.
À 12h00 nous partagerons l'apéritif sur le parvis

Notez bien cette matinée sur votre agenda.
 
Dans la joie de nous retrouver.
L'équipe Pastorale Paroissiale

Edito du Trait Dunois n°255 SEPT 2022

La foi et la religion
En ce mois de septembre, mois de reprise des activités, après deux mois de vacances, j’écris cet éditorial de notre feuille paroissiale mensuelle autour de la foi et de la religion : la foi, c’est quoi et la religion, c’est quoi ? Le sujet est passionnant. Une littérature abondante existe et celle-ci est œuvre des spécialistes. Mon souci, en cette rentrée pastorale, est celui d’un pasteur qui est à l’écoute : écoute des grands parents, écoute des jeunes parents surtout à l’occasion de la demande des sacrements plus particulièrement le baptême des petits enfants.
En effet, les grands parents du moins certains, c’est-à-dire, ceux qui gardent encore leur lampe allumée ont un goût amer de voir la situation que traverse l’Eglise aujourd’hui. Ils disent : « nous avons tout fait pour nos enfants » Entendons par là : éducation chrétienne, catéchisme, pratique de la messe dominicale, prière matin, midi et soir, prières à table. Bref ils ont transmis toutes les valeurs chrétiennes reçues pour la plupart des bonnes religieuses et des bons religieux qui tenaient les écoles catholiques. Avec beaucoup d’amertume, les églises se vident, certaines sont vendues pour en faire de tabac, de restaurant, la liste est longue. Ils se disent et observent une perte de foi et la fin de la religion.
Lorsque l’on demande aux jeunes parents pourquoi demandez-vous le baptême pour votre enfant : les réponses fusent dans le sens de la tradition. Nous transmettons à nos enfants ce que nous-mêmes avons reçu. En le disant, où placent-ils le curseur ? Eux seuls le savent. Ce qui étonne c’est le fait on ne les voit plus après le baptême.
De quoi parle-t-on lorsqu’il s’agit de la foi et de la religion ? La foi est l’acte personnel, une décision personnelle, une adhésion personnelle de faire confiance au Christ pour nous conduire au Père. La religion est l’acte de se conformer aux croyances et pratiques de la famille, de la tradition et de la société. Aussi loin qu’on remonte dans les origines historiques de l’humanité, on ne trouve jamais l’homme sans Dieu ni Dieu sans l’homme. Comme le dit Joseph Moingt, théologien jésuite, « Dieu était trouvé. On le trouvait autour de soi, partout dans l’univers, et la croyance en Dieu sacralisait le lien de la société. Ce qui a disparu, ce n’est pas la foi, mais la croyance et les pratiques qui en découlent, c’est-à-dire la religion qui est avant tout social ».
La foi c’est une rencontre, une expérience personnelle avec Jésus. Une vie selon l’Evangile ; une façon de vivre autrement dit une manière d’incarner sa foi dans le quotidien de la vie, dans toutes les conduites existentielles et sociales du chrétien.
Osons vivre selon l’Evangile

Père Tryphon ILENDA BASILA, Curé

Edito du Trait Dunois n°254 « Venez à moi et je vous procurerai le repos » Mt.11,28

Les mois de juillet et d’août sont deux mois de vacances pour la majorité

d’entre nous ; vacances bien méritées après une année de travail
rythmée autour : maison voiture(train), bureau, maison. Une année de
travail où l’on ne fait pas ce que l’on veut. Les contraintes du travail
s’imposant. Et la période estivale nous offre des possibilités énormes
pour réussir ce temps de vacances.
La question que l’on peut bien se poser : Dieu est-il en vacances ? Quelle
part lui est accordée pendant nos vacances ? En effet, le temps des
vacances constitue un moment propice pour se poser devant Dieu et sa
création, face à soi-même, face aux autres.
Se poser devant Dieu et sa création : la création est l’œuvre de Dieu et nous
parle de lui. De la création au Créateur disait quelqu’un. Pendant ce temps
de l’été, la création est généreuse de traces (les chants des différents
oiseaux le matin, les balades dans les bois, les couchers de soleil,...) qui,
avec discernement peuvent nous connecter à Dieu. Ces traces que recèlent
la création peuvent susciter notre émerveillement : c’est-à-dire du visible à
l’invisible, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Se poser devant Dieu
c’est aussi Le contempler à travers les différentes œuvres réalisées par les
hommes : de nos églises en passant par des différentes croix implantées
ici et là. Prendre le temps de visiter une église en se laissant instruire par
la catéchèse contenue dans toutes les œuvres qu’elle a, en est une
manière de se poser devant Dieu. On n’a pas toujours le temps pendant
l’année.
Se poser face à soi-même : « connais-toi, toi-même » ne cesse de dire le
sage grec Socrate. Le pur ennemi, dit-on, c’est soi-même. Ecoute la
musique intérieure qui retentit en toi. Les peurs nous envahissent de
l’intérieur et nous y enferment jusqu’à l’oubli d’être soi. Ose pendant ce
temps des vacances de connaitre tes richesses et découvre Jésus présent
à tes côtés.
Se poser face aux autres. Le « je », disent les linguistes, n’est sujet que
moyennant un rapport à tu. Autrement dit, nul ne peut se nommer en « je »
sans postuler un interlocuteur et il n’est de sujet que pour un autre sujet.
L’ange Gabriel dira à Marie pour la convaincre du Choix de Dieu, « ta
parente Elisabeth a elle aussi bénéficié de la bienveillance de Dieu. » Les
autres c’est le forum de notre identité chrétienne. Son lieu de rayonnement.
Se poser devant eux pendant des vacances c’est se mettre à leur service.
BON ÉTÉ ET DES BONNES VACANCES.
 
Père Tryphon ILENDA BASILA, Curé

Edito du Trait Dunois n°253 juin 2022

L’homme que l’Évangile nous propose d’être (Mt 5,41-48)

Le cycle pascal va bientôt toucher à sa fin avec la célébration de la Solennité de la Pentecôte. Quel enseignement peut-on en tirer ? La Résurrection du Christ nous recrée. Le monde ancien déchu est fini. Comme le dit Saint Paul, « nous sommes morts avec le Christ et vivants avec lui. » Car, ajoute le même Saint Paul, dans « le Christ nous sommes une création nouvelle. »

Dans le contexte actuel de la vie de l’humanité, contexte caractérisé comme le disait le Saint Jean-Paul 2 par les structures du péché : escalade de la violence, spirale de la violence, rancœur, l’approche de nos contemporains selon des clichés et des cases, égoïsme à outrance, exclusion des uns des autres, esprit de domination, abus du pouvoir, désir excessif des biens matériels et une surconsommation fruit de la mondialisation effrénée. Dans un tel contexte donc, l’Évangile nous propose comme à l’opposé un type d’homme à l’image du Christ.

L’homme que l’Évangile nous propose est contenu dans cette phrase lapidaire de Saint Jean dans sa lettre « quiconque aime est né de Dieu ». Il s’agit d’aimer tous les hommes même ses ennemis selon l’exemple de Jésus. Autrement dit sans exception. En effet, l’amour n’est pas quelque chose de purement naturel. L’amour ne se trouve pas dans la nature. L’amour c’est ce qui fait que nous sommes à l’image de Dieu.

Laissons ici Saint Paul nous décrire cet homme à l’image du Christ et ce qui fait la trame de sa vie au quotidien : « supportez-vous les uns les autres » ; « ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ » ; « un même amour, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres ».

Comme l’avait bien dit le philosophe Emmanuel Levinas que toute la Bible pouvait se résumer dans ce seul mot : « tu te dois à autrui ».

Le mois de juin c’est le mois des Cœurs de Jésus et de Marie. Confions-nous à ces deux Cœurs : foyer d’amour.

Père Tryphon ILENDA BASILA, Curé

Edito du Trait Dunois n°252 OSONS ALLER VERS LES AUTRES

Avons-nous fait attention ?
De Marie Madeleine, la première annonciatrice du Christ Ressuscité en passant par les disciples d’Emmaüs,
la mission confiée par le Christ, c’est celle d’aller vers les frères.
C’est le fond sur lequel se déroule le Temps Pascal dans lequel
nous sommes de plein fouet : « Ne me retiens pas, dit le Christ à Marie
Madeleine, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver
mes frères » Jn 20,17. C’est la même expérience avec les deux disciples
d’Emmaüs : « À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à
Jérusalem. A leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route
» Lc 24, 35. En saint Marc, c’est pareil : « Jésus ressuscité se manifesta
aux onze apôtres et leur dit : « allez dans le monde entier. Proclamez
l’Evangile à toute la création » Mc16,15.
Aller vers les autres est constitutif des envoyés dans la Bible. Moïse
est envoyé comme libérateur du peuple hébreu sous le joug du
Pharaon. Tous les prophètes sont des portes de parole auprès des
autres. Marie, à qui le mois de mai est dédié, dès l’annonce,
s’empresse d’aller vers Elisabeth sa cousine pour lui apporter le Christ.
Un exemple à imiter.
L’enseignement social de l’Eglise va dans le même sens. Le Pape
François y revient souvent dans ses encycliques et dans ses discours.
La dernière encyclique « Tous Frères en dit long. « La vie c’est l’art de
la rencontre, même s’il y a tant de désaccords. A plusieurs reprises, j’ai
invité à développer une culture de la rencontre qui aille au-delà des
dialectiques qui s’affrontent ». Pape François dans TOUS FRÈRES
N°215.
Aller vers les autres c’est aujourd’hui. Les grâces pascales qui nous
transforment de l’intérieur nous y invitent. Profitons de ce mois de
mai, mois marial, avec le chapelet médité et vécu nous y arriverons.
 
Père Tryphon ILENDA BASILA, Curé

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